Chronique film : Bellamy

de Claude Chabrol.


Comme la Pupuce, Bellamy traque sa proie. Vérifie : clic image.

Bon, il serait sans doute temps que Chabrol se ressaisisse un peu, Bellamy sent gravement la relâche. C’est d’ailleurs bien dommage car on sent que le film avait du potentiel : des acteurs pointures, et surtout un scénario qui aurait pu être très malin s’il n’était pas autant bourré d’incohérences. Malheureusement, la direction d’acteurs semble assez inexistante (seuls la délicieuse Marie Bunel, et le trouble Gamblin sortent nettement leur épingle du jeu), et Depardieu est énorme, mallheureusement au sens littéral du texte.

On est pourtant assez intrigué par les 30 premières minutes du film : voilà un film policier qui n’en est pas vraiment un, un suspect (manipulateur ?) qui fait de lui même appel à un commissaire en vacances, un flic qui enquête vaguement, et à titre privé sur une affaire qui ne le concerne pas du tout… Mais l’intêret retombe assez rapidement devant les incohérences de la trame, la mise en scène au minimum syndical, et les décors immondes (le coup des bites en déco, tu nous l’as déjà fait, Monsieur Chabrol, et y’a pas longtemps. C’était très drôle la première fois certes, mais…).

Bref, me suis pas mal ennuyée à la vision de ce film sympathique, je dis pas mais franchement raté. Allez allez, ça ira mieux la prochaine fois.

5 réflexions au sujet de « Chronique film : Bellamy »

  1. Bonjour, comme toi, je me suis ennuyée à ce « Bellamy » où il ne se passe pas grand-chose. Chabrol s’est fait plaisir à filmer Depardieu mais il n’a pas su le faire partager. En revanche, Marie Bunel est une des rares raisons de voir le film.

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