de Antonin Peretjatko.
Paris, l’été. Hector tombe amoureux de Truquette, et nos deux compères partent en vacances à la mer avec leurs amis. Ça se sépare, se retrouve, se rencontre avec un rythme d’enfer. Mais las ! Quand ils arrivent enfin, c’est le drame ! L’austérité a frappé et les grandes vacances se voient réduites de moitié, tout le monde est obligé de rentrer à Paris.
Film solaire, absurde, pétillant, La fille du 14 juillet est un bric-à-brac de multiples influences. Antonin Peretjako invoque à la fois Tati, Godard, Pascal Thomas, les frères Larrieu et Rohmer, et réalise un film volontairement foutraque. Mais malgré ce côté déglingué, on sent bien que tout ça est très bien écrit, au millimètre, et servi par des acteurs qui réussissent complètement à pénétrer dans cet univers. Alors certes, il y a parfois quelques petites baisses de régime, mais ce n’est pas bien grave. Antonin Peretjatko s’offre même le luxe, mais sans aucune lourdeur, d’ancrer son récit dans le contexte économique actuel. Le film apparaît alors comme une médecine douce contre l’austérité, car effectivement, parfois, il vaut sans doute mieux en rire.
Ce film sous influences, mais qui finalement ne ressemble qu’à lui-même est une parfaite petite fraîcheur estivale.