de William Boyd
Pas lu de Boyd depuis quelques siècles, et ce n’est pas pour rien. Orages ordinaires n’a rien de honteux, mais ne rentre pas vraiment dans les catégories de livres vers lesquels mes goûts me portent de plus en plus.
Adam est climatologue et postule dans une prestigieuse université londonienne. Mais c’est sans compter sur la malchance. Il croise la route d’un chercheur en médecine qui a le mauvais goût de se faire trucider peu après avoir croiser Adam. Notre héros est accusé et contraint de se planquer. Mais pour regagner sa liberté, il faut qu’il prouve son innocence au monde entier.
On est là dans un roman ultra-classique, basé sur une histoire type policière, certes très solide, mais sans non plus beaucoup d’intérêt. L’alternance des personnages et leur psychologie fouillée, la crédibilité des personnages secondaires, le rythme soutenu du roman, font qu’on lit tout ça sans déplaisir, même si sans passion. Un roman honnête, classique, solide, à lire sur la plage en suçotant une glace.
Ed. Seuil
Trad. Christiane Besse