de Shan Sa.
Je suis sûre qu’elle aime les fleurs, la petite joueuse de go…
ok ça n’a pas de rapport, mais clique sur l’image quand même.
La Mandchourie occupée par les japonais, une jeune chinoise folle de go, et un soldat japonais traditionaliste : leurs histoires sont racontées en parallèle pour finalement se croiser.
Il faut reconnaître à la Joueuse de Go une implacable efficacité : les très courts chapitres de 2-3 pages chaque fois s’enchaînent avec rapidité, et il est difficile de stopper la lecture, victime que j’ai été du syndrome du « oh, ben je peux bien en lire encore un (de chapitre) ». L’intérêt est maintenu par un thème toujours titillant : la naissance du désir chez une adolescente, et son passage à l’âge adulte. Le contexte historique semble bien documenté et contribue a bien faire tenir l’ensemble.
A part ça, pas grand chose. Le petit style qu’on croit déceler dans les premiers chapitres s’évapore petit à petit au cours du récit et l’histoire se termine de manière finalement assez attendue. Du romantisme sur fond de guerre, ça c’est déjà fait, et ça ne fait pas spécialement bondir mon petit cœur. Vite lu, vite oublié ?