de Jaume Balagueró et Paco Plaza.
Clique sur le machin qui fait vraiment peur.
Je dois être complètement maso pour être allée voir la suite du déjà très peu passionnant premier [●Rec]. En fait, on pourrait faire un copier-coller de cette première critique, à une différence près : ici c’est pire. Oui oui c’est possible. Tout comme son grand frère, [●Rec]² est gerbant, et ce n’est pas une métaphore : le film donne physiquement la gerbe. Me suis retenue pendant tout le film de pas courir aux toilettes, mais la présence d’un pot de pop-corm vide délaissé sous un fauteuil m’a rassuré un temps.
Bref, même si le film garde un côté frontal assez sympa (les zombies attaquent de manière fort peu délicate), il devient ici complètement systématique, et finit donc par ne plus foutre spécialement la trouille : à force d’utiliser le schéma zombie-attaque de front (très attirés par les caméras ces bestioles d’ailleurs) Balagueró et Plaza cassent leur jouet à faire Bouh. Pour le reste : tout est nul. Les réalisateurs s’auto-coulent. L’idée de départ aurait permis un renouvellement bienvenu (c’est la suite directe du premier épisode, un commando de gros bras avec chacun une caméra pénètre dans l’immeuble). Malheureusement, Balagueró et Plaza n’utilisent aucunement les possibilités que leur offrait la présence de plusieurs caméras. On aurait voulu des split-screens bien choisis, il y avait mille choses flippantes à imaginer avec ce processus. Et rien. On passe d’une image à l’autre de manière plate et sans aucune inspiration.
Le scénar est déplorable et rebattu (ahhh le coup de la possession démoniaque comme explication du barouf, c’est vachement innovant… le coup du sang qui réagit à une agression, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? et la bestiole qui rampe dans la gorge de la jeune première pour la contaminer… rhôôô X-files, sort de ce corps ), et surtout bourré d’erreurs de cohérence (mais où est elle donc passée la petite bouclée ? mmm ?). L’interprétation est encore pire que dans le premier opus (sisi c’est possible, le curé est énorme, une grande finesse d’expression). Vraiment rien à sauver dans ces 2 productions donc, gerbantes et ennuyeuses à mourir en même temps, sans fond aucun, et sans forme non plus.
Vous pouvez effacer l’enregistrement.
Et joyeuses fêtes. Youpi.
La photo de l’ours est bien meilleur que le film (d’après ce que tu en dis). J’imagine d’ailleurs aussi des chalets de noel tous plus glauques les uns que les autres et une patinoire plantée au beau milieu. Je vois également un rêne, et un bébé phoque (avec un bonnet rouge) et un stand pour le téléthon.
Joyeux noël !
Yiha
Djiwom : tu as tout compris. C’était à Toulon, et ça faisait relativiser le mauvais goûts des décos dijonnaises. Pour dire…