Chronique film : L’Age de glace 3 – Le temps des dinosaures

de Carlos Saldanha.


Hop à la poubelle. Glaglaclic.

Ben voilà, il fallait bien que ça arrive, l’Age de glace 3 est l’épisode de trop dans cette hilarante saga. Dire qu’il est moins bon est un euphémisme, il est carrément mauvais. Jamais vraiment drôle, on suit ça avec un vague sourire aux lèvres, un peu crispé. Trop d’attente sans doute. Mais tout de même.

Le graphisme n’a jamais été le point fort de l’Age de glace, là, j’ai l’impression que c’est pire, outre deux ou trois scènes. La musique est pire que tout, une espèce de sirop dégueulasse et difficile à supporter. Les scénaristes ont surtout eu l’encéphalogramme plat, et toutes les idées tombent à l’eau. Très mauvaise initiative effectivement de faire chavirer le long-métrage sous le signe de l’amour et de la famille. Tout devient consensuel et mou.

L’excellent écureuil monomaniaque succombe également, et le dispositif simplissime qui fonctionnait formidablement bien, justement grâce à sa simplicité (un écureuil, un gland, 100 possibilités), tombe amoureux, et perd par là même son essence comique. Je préfèrerais éviter de parler du doublage : les doubleurs ont beau être des vedettes ils font clairement le minimum syndical. Et puis quelle idée d’humaniser à ce point là les personnages : madame écureuil ressemble à Barbie, le bébé mammouth pousse des cris de nourrisson, c’est assez ridicule.

Bouarf. Pas l’éclate.

Chronique film : L’âge de glace 2

L’âge de glace
de Carlos Saldanha

Pourquoi j’y suis allée :
Le premier volume de l’Âge de glace est mon film d’animation (en numérique) préféré, notamment à cause de ma prédilection pour les bestioles aux yeux globuleux (Cf. ci-dessous)

L’histoire en gros :
Syd, le paresseux qui sent de la bouche, a monté un club de vacances pour bébé-bestioles de tous poils/plumes/écailles… dans une jolie vallée partiellement dégelée. Manque de bol, le glacier entourant la jolie vallée partiellement dégelée, est lui aussi en voie de dégel… L’inondation menace, et nos trois amis Syd le Paresseux, Manfred le Mammouth et Diego le Tigre aux dents de sabre organisent l’évacuation des lieux.

Pourquoi il faut y aller :
Parce que c’est absurde, déjanté, loufoque, émouvant, désopilant… Pour vous dire, je l’ai vu à Paris, sur les Champs-Élysées, et la salle a applaudi à la fin… si si je vous assure ! Un petit exemple de l’absurdité de ce film : lors de leur périple, nos trois héros croisent la charmante Ellie, une femelle mammouth à la houppette avenante. Malheureusement Ellie ignore son état de plus-gros-mammifère-poilu-de-l’ère-glaciaire, et se prend pour un… opossum. Pour ceux qui ne comprendrait pas bien où est le hic, un petit comparatif mammouth-opossum.

Comme on peut le voir sur ces images, le mammouth et l’opossum sont physiquement aussi ressemblants que Woody Allen, et Kim Rossi Stuart.

Pourquoi j’aime Scrat, l’écureuil névrosé et son amour immodéré pour le gland :
Scrat est finalement le vrai héros des deux épisodes de l’Âge de Glace. C’est un petit écureuil préhistorique dont l’unique occupation est de chercher et de récupérer son gland (et là une question métaphysique se pose : est-ce le même gland dans l’Âge de Glace 2, que dans l’Âge de Glace 1?). Scrat, je l’aime parce que c’est la copie conforme de ma chienne. Comment? vous ne me croyez pas? La preuve en images.

Scrat et Toutoune, ce sont les mêmes grands yeux intelligents.

Scrat et Toutoune, c’est un goût pour le fétichisme (gland et nounours respectivement)

Scrat et Toutoune, c’est le goût du risque.

J’espère que cette chronique, complète et fort documentée vous aura donné l’envie d’aller voir ce merveilleux film ! Pour des renseignements plus sérieux, vous pouvez cliquer ici !