de Carlos Saldanha.
Hop à la poubelle. Glaglaclic.
Ben voilà, il fallait bien que ça arrive, l’Age de glace 3 est l’épisode de trop dans cette hilarante saga. Dire qu’il est moins bon est un euphémisme, il est carrément mauvais. Jamais vraiment drôle, on suit ça avec un vague sourire aux lèvres, un peu crispé. Trop d’attente sans doute. Mais tout de même.
Le graphisme n’a jamais été le point fort de l’Age de glace, là, j’ai l’impression que c’est pire, outre deux ou trois scènes. La musique est pire que tout, une espèce de sirop dégueulasse et difficile à supporter. Les scénaristes ont surtout eu l’encéphalogramme plat, et toutes les idées tombent à l’eau. Très mauvaise initiative effectivement de faire chavirer le long-métrage sous le signe de l’amour et de la famille. Tout devient consensuel et mou.
L’excellent écureuil monomaniaque succombe également, et le dispositif simplissime qui fonctionnait formidablement bien, justement grâce à sa simplicité (un écureuil, un gland, 100 possibilités), tombe amoureux, et perd par là même son essence comique. Je préfèrerais éviter de parler du doublage : les doubleurs ont beau être des vedettes ils font clairement le minimum syndical. Et puis quelle idée d’humaniser à ce point là les personnages : madame écureuil ressemble à Barbie, le bébé mammouth pousse des cris de nourrisson, c’est assez ridicule.
Bouarf. Pas l’éclate.