d’Emily Brontë.
Pôpôpôpôpô, énorme souvenir d’adolescente, Les Hauts de Hurlevent méritaient bien une relecture. Et bon, force est de constater que ça envoie du bois bien comme il faut cette histoire d’amour absolue au milieu des bruyères (heath ou heather en VO) battues par les vents.
Soient deux familles prospères, les Earnshaw et les Linton vivant à quelques kilomètres de landes. Lorsque Earnshaw introduit dans la maison un petit gamin trouvé dans la rue, c’est l’avenir des deux familles qui bascule. Heathcliff, a le tempérament sauvage qui s’accorde avec celui de Catherine Earnshaw, la fille de son protecteur. Entre les deux, c’est une histoire d’amour passionnelle qui se joue même s’ils ne le découvrent pas tout de suite. Catherine se marie avec un Linton, rendant Heathcliff fou et avide de vengeance. L’enfant des rues devient créature diabolique, et sa soif de vengeance passe par l’extinction des deux familles et leur anéantissement financier. Tout ça se terminera par du mariage consanguin digne des plus grandes tragédies grecques. Pôpôpôpôpô, que c’est beau.
Ed. Rivages