Chronique film : Promets-moi

d’Emir Kusturica.

Promets-moi est la preuve éclatante qu’il ne suffit pas d’être bien accompagnée au ciné pour que le film soit un chef-d’oeuvre. Ça c’était la pensée du jour. Voilà… quoi vous dire d’autre sur ce machin… Même si ma ire est bien moindre que pour le Coen (l’attente était moins forte aussi, c’est sûr), Promets-moi est cependant assez proche de la bouse, et ça tombe pas mal, parce que ce qu’il y a de mieux dans le film, ce sont sans aucun doute les bovidés.

Extrêmement brouillon, le film se suit avec pas mal de difficultés, pourtant, l’histoire n’a rien de très compliqué : un petit paysan au grand-père bricolo doit conduire sa vache en ville pour la vendre, et ramener une icône, un souvenir, et une nana. Kusturica balance des milliers d’idées sans en suivre aucune, on a un peu l’impression que le film devait durer 5 heures, et qu’il a été remonté avec les pieds pour tenir en 2, ce qui fait qu’on assiste aux débuts de plein de trucs qui n’aboutissent jamais.

Promets-moi oscille entre fable initiatique qui aurait pu être mignonnette, film de truands (un bon millier d’armes pétaradantes et complètement inutiles), film burlesque, et peut-être film « social » dénonçant la condition de la femme en Serbie (pute, solitaire masculine, ou femme de paysan, mais là, je crois que c’est vraiment parce que j’aimerai bien qu’il y ait un truc positif dans ce truc). Beaucoup de bruit, d’hystérie et de fureur, des poules, et une fanfare, il n’y a pas grand chose à sauver là-dedans, à part la jeune actrice, fraîche et jolie comme tout, et le vieux pépé, assez bien vu. A part ça, je reste dubitative.

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