de Pascal Thomas.
Clique sur ta Sabine préférée.
Bon moi je suis fan de cette fantaisie rondement menée, comme je l’ai été, et sans doute plus que je ne l’ai été par la première (Mon petit doigt m’a dit). Depuis la retraite, Prudence et Bélisaire Beresford s’ennuient. Enfin surtout Prudence, qui sirote avec méthode et à la chaîne des Whiskys secs, en appelant le crime de ses voeux. La tante Babeth, chasseuse de papillons professionnelle (impayable Annie Cordy, dans une forme incroyable), heureusement, va remédier à cet état de fait, en apportant un meurtre tout chaud, qui ne demande qu’à être résolu. Prudence en oublie entièrement la signification de son prénom.
La réussite du film tient tout d’abord, évidemment, au couple magnifique Dussolier/Frot. Libres, politiquement incorrects (la retraite les emmerde, un goût pour les crimes plus que morbide, détestant leur progéniture…), ils constituent sans aucun doute le duo loufoque le plus réussi du cinéma français (Azéma/Darroussin n’étaient pas mal non plus certes). Il faut voir Dussolier en kilt, vivant un remake de 7 ans de réflexion, ou Frot semblant mimer comme dans un film muet la découverte d’un cadavre. C’est assez impayable.
L’intrigue a d’ailleurs, finalement, assez peu d’importance Thomas préférant centrer son film sur son couple phare, et sur son atmosphère. Car Le crime est notre affaire est un grand film d’ambiance, Thomas donne un vrai coup de boost à sa mise en scène, lorgne vers le muet et les grands maîtres, pour créer un univers visuel et sonore très fort. La scène du meurtre (Tante Babeth assiste au meurtre qui se déroule dans un train qui croise le sien), ou lorsque Frot visite de nuit un musée privé remplit d’antiquités, constituent autant de scènes très impressionnantes, avec un travail sur le son vraiment formidable. Le film fourmille de mille détails de bruitages, de décors (très beaux décors d’ailleurs), de personnages (que des beaux acteurs là-dedans), qui en font une fantaisie très riche et personnelle et dont la légèreté ne rime en aucune façon avec niaiserie. Bien bien.
Ah super (bis)! Je suis assez fan des films de Pascal Thomas (surtout ceux avec Bernard Menez, si si ).
Tu as entendu parler de « Home » avec Isabelle Huppert ?
Tu donnes l’envie de découvrir ce film, je note !
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Pas question ! Toutes les Sabines se valent. En gros.
Et après, ça fait des histoires à n’en plus finir. (Stump)
Ha c’est malin, j’hésite pour demain, le Woody ou le Thomas ? :-p
j’avais bien aimé Mon petit doigt m’a dit donc j’attends avec curiosité de voir celui-ci
Crime.
Richard : enfin des points d’entente
Laetirature : vu la bande annonce au ciné, c’est tout. Et toi ?
Gérard : ah ça te plaira ça Gérard !
Professeur Stump : ah vous le prenez comme ça, attention, l’interdiction de Racines vous pend au nez. Pas à moins de 500m il peut juger. Le juge.
Philippe : alors ?
Lasiate : un vrai bonheur, tu verras
Misère ! … privé de Racines ! … et je mange quoi, moi ce soir ? (Professeur Stump)
Stump.
Professeur Stump : allons allons, je suis sur que vous avez le foie engorgé, une petite diète ne vous fera pas de mal.