de David Bosc.
Le paysage tout autour du ventre.
C’est toujours un bonheur et une grande émotion d’ouvrir un volume de chez Verdier. La légende dit qu’on est conquis dès la première phrase, et La claire fontaine confirme la légende. Le roman raconte (si on peut dire) les quatre dernières années de la vie de Gustave Courbet, après sa fuite d’Ornans et son installation en Suisse. Pour qui ne connaît pas la vie du peintre (et c’était mon cas), le texte de David Bosc est en maints endroits assez abscons, mais la prose est tellement fougueuse et habitée, qu’on serait assez mal avisé de faire la fine bouche. Continuer la lecture de Chronique livre : La claire fontaine