Chronique théâtre : Hedda Gabler

de Henrik Ibsen

Hedda Gabler est la pièce subtile d’un auteur subtil. L’histoire est subtile, et les personnages subtils. On peut y découvrir des dialogues subtils, qui révèlent des situations subtiles. Vous allez me dire c’est un peu court. Ah ben non justement, ça fait 200 pages de subtilité nordique, glaciale comme un magnum, mais sans le chocolat fondant.

Hedda s’ennuie d’ailleurs, à défaut de maîtriser sa vie, elle essaie de manipuler celle des autres sans y arriver le moins du monde, et finit raisonnablement par se tirer une balle dans la tempe. Dans la catégorie des provinciales dépressives et suicidaires, on est en droit de préférer les affres bovariennes, autrement plus mordantes. Mais je manque sans aucun doute de subtilité.

2 réflexions au sujet de « Chronique théâtre : Hedda Gabler »

  1. Ben…

    Štephanie : bah c’est pas que ce soit triste, y’a de très belles choses très tristes. C’est juste que c’est chiant. Mais bon, faut lire pour le savoir ! Et puis c’est un classique quand même. Un peu de curiosité ne fait pas de mal. Si on se cantonne à ce qu’on aime a priori, on ne va pas très loin

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