Chronique livre : Tours et détours de la vilaine fille

de Mario Vargas Llosa.


Pour mieux voir les tours et détours, clique image.

Ricardo, petit péruvien de la classe moyenne craque pour une petite chilienne délurée. Le temps passe, il émigre à Paris, et devient interprète. Il rencontre alors une camarade en route pour Cuba, c’est sa petite chilienne. Il retombe amoureux, mais elle s’échappe à nouveau. Des année plus tard, elle réapparaît dans sa vie en épouse d’un haut-fonctionnaire…

Une bien jolie histoire d’amour, romantique en diable que celle-ci, l’histoire de l’amour éternel d’un homme pour une femme qu’il sait ne pas pouvoir retenir. C’est bien écrit, joliment tourné. Le roman balaie calmement un demi-siècle d’histoire et diffuse une douceur légèrement surannée. Mais le livre est comme son héros, Ricardo, dont la vilaine fille ne cesse de critiquer le manque d’ambition : trop planplan pour être vraiment exaltant, il se lit avec plaisir, mais sans passion non plus. On attend forcément un peu plus de fougue et de noirceur de la part de l’auteur de la Ville et les Chiens, surtout sur un sujet aussi diablement romantique, mais Tours et détours de la vilaine fille se situe clairement plus dans la veine de Tante Julia et le scribouillard.

Un peu un bouquin de pépé quoi, dommage.

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