de Joseph Kessel.
Clique sur la très belle Bianca.
C’est toujours un grand plaisir que de lire du Kessel. La diversité des sujets traités dans ces romans ne cessent de m’étonner. Comment l’auteur du si viril « Les Cavaliers » peut-il écrire la miniature si fine que ce Belle de jour ? Le sujet conserve toute sa modernité, l’absence de plaisir charnel dans un mariage pourtant heureux, la recherche obsessionnel de ce plaisir par des voies troubles et destructrices, bref, cette espèce de dichotomie entre le cœur et le corps. Malgré le soufre de son sujet, il est vrai que contrairement aux Cavaliers, l’écriture de Belle de jour a bien un peu vieilli, et que le roman à un côté un peu désuet, notamment dans la description des réactions et des modes de pensées de ses personnages. L’écriture, très belle, reste bien empruntée et chaste, malgré les brûlants tourments qu’elle décrit. Mais ce qui est fascinant, c’est le côté très cinématographique du roman. On comprend aisément ce qui a poussé Bunuel à l’adapter. Le roman, malgré des descriptions finalement assez peu nombreuses est très visuel, et chaque scène se découpe avec netteté et dynamisme, comme des évidences. Bref, un joli moment, qui émeut par son ancrage dans son époque, et qui titille par les élans et tourments de l’âme et du corps.
Moi aussi j’aurai un chat de « posté » ce soir sur mon blog photos. Bon, désolé, je suis hors sujet, mais c’est vrai que Kessel et moi, on s’est séparé il y a plus de dix ans… à redécouvrir donc peut-être !
Oooooh la belle Bianca Et de nuit, elle est tout aussi belle? Il faut dire que la qualité de la photo y est pour beaucoup
Lu qu’un seul livre de Kessel, les fils de l’impossible.. pfiouu, ça date !