de David Foenkinos.
Jolie petite chose assez anodine que ce court roman de David Foenkinos. Après une dépression carabinée, Hector, un collectionneur maniaque de tout et n’importe quoi, tombe amoureux. Lui pour qui la vie avait été une succession de soupes du dimanche chez papa-maman, de timbres postes, de pièces de monnaie et autres badges se trouve guéri de sa collectionnite aiguë par l’amour d’une femme. Tout va bien jusqu’au jour où sa femme, juchée sur un escabeau, lave les vitres du salon. Et là, c’est le drame, il replonge, et commence à collectionner les moments durant lesquels sa femme nettoie les carreaux. Ce qui évidemment amènera un certains nombres de quiproquos et de malentendus.
Le ton du roman est assez taquin et léger, plutôt drôle. Les phrases sont courtes pour amener du rythme, ce qui fonctionne assez bien. On peut cependant trouver ça un peu sec et systématique. Pas grand chose à en dire donc, mais un plaisir certain à lire cet ode à l’érotisme et la suggestion, à ces petits moments de rien qui nous font chavirer le coeur et les muqueuses. Mignon, et bienvenue après l’âpre Zone.
Racines
Gérard : euh ? je ne comprends pas ? tu prends racines chez moi ? Volontiers.
Etranglement.
Nico P. : moi non jamais, je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler
Up : J’aime les doubles commentaires.
Un côté héroticomique sans doute ?
Eros ?
Gérard : héroticomique ou éroticomique ?
Pourtant il y avait quelque chose de sûrement très passionnant à faire avec un titre pareil, comme un contre-pied aux idées reçues !
Idées reçues.
Gicerilla : oh mais le livre est tout à fait lisible, et même fort agréable. C’est juste une « petite chose ». Mais il en faut aussi, des petites choses.
david Foenkinos a mis au monde une autre petite perle de douceur avec « La delicatesse ».
Douceur
Dam : merci Dam, je note. En plus je ne lis que des trucs super tristes en ce moment, besoin de douceur !
acheté il y a un mois sur une brocante sur le port de Bandol…il attends que des yeux se posent dessus sur ma table de chevet