d’Emmanuelle Bayamack-Tam.
Mon père m’a tuée, mais c’est ce que font tous les pères. Mon père m’a tuée, mais ma mère avait commencé avant, et comme je ne suis pas morte, on a bien le crime parfait (…).
Il fallait bien ça, l’énergie irrésistible de l’écriture d’Emmanuelle Bayamack-Tam, pour me redonner le goût d’écrire. Je viens ne constitue certes pas le choc monumental qu’avait été Si tout n’a pas péri avec mon innocence, la découverte de ce bouillonnement littéraire, ce jaillissement de vie mal-poli et irrésistible. Mais tout de même. Continuer la lecture de Chronique livre : Je viens