de Patrick Modiano.
Un peu bizarre de plonger dans ce court ouvrage après 5 énormes pavasses, mais on ne peut pas résister à l’appel du livre quand il est doté d’un titre si beau. Dans le café… passe comme un rêve, porté par une langue si simple et si belle, qu’elle flotte dans le crâne comme une douce mélodie.
Louki fréquente un café, peuplé d’une jeunesse perdue avant même d’avoir commencé à vivre. Plusieurs personnages se succèdent, dont elle-même, pour faire le portrait en creux de cette femme, ou plutôt les impressions qu’elle a laissé dans les mémoires des gens qui l’ont croisée. C’est très beau, d’autant plus que finalement, on n’apprend pas grand chose sur Louki, elle reste un mystère entier, fantôme de passage dans ce monde, pas vraiment dans la vie, en dehors.
Le livre offre alors le portrait d’une époque révolue, d’un temps passé. Pas de nostalgie ici, l’écriture de Modiano est finalement plus attachée aux êtres qu’aux saisons, et les saisons n’existent que par la présence des êtres. A savourer avec délicatesse.
Sans me comparer au livre(que je n’ai pas lu)j’ai ce plaisir de connaitre les 4 saisons avec chacun son fantôme, car sans eux il n’y aurait que du temps.
Je viens de le finir et en ai dégusté chaque ligne…
Ombres.
Didier : nos vies sont peuplés de fantômes. Ne pas les oublier, mais il ne faut pas qu’ils nous étouffent.
Still : c’est bien beau, n’est ce pas ?
Amusant, j’ai ce roman en cours sur la table de chevet Je suis d’accord avec ton sentiment pour le moment
Les monstres ils faut les laisser où ils sont, je suis bien d’accord avec toi.
J’aime bien tes chroniques litteraires )
Rue des boutiques obscures
Honte à moi, je suis pauvre en Mondiano, je n’ai lu que Rue des Boutiques Obscures, un p’tit bijou selon moi
Jeunesse perdue.
Ossiane : le roman est court, le sentiment perdure le long des pages
Didier : je ne parle pas forcément des monstres, juste des gens qui ne sont plus là, qu’il ne faut pas oublier, mais pas non plus se laisser envahier par leur absence.
Jump : parfait ! Tant mieux
Philippe : je n’avais lu que Pedigree, l’important, c’est de se rattraper
Dans le café ?! Hum, un titre pour moi, ça !
Raccourci.
Stéphanie : Dans le café de la jeunesse perdue. Répète après moi …