d’Hermann Hesse
J’en connais un qui a atteint le nirvana ! Clic.
Un bien beau roman initiatique que ce petit bouquin paru en 1922. Siddhartha, un jeune homme, fils de Brahmane cherche sa voie : à travers le jeûne et le pèlerinage d’abord, puis la vie bourgeoise ensuite. Dégoûté de lui-même, il trouve refuge au bord de la rivière et partage la vie d’un passeur silencieux. C’est à ses côtés et après avoir vécu une douleur immense qu’il atteint finalement la plénitude, en abandonnant son orgueil et sa quête. C’est en cessant de chercher qu’il trouve enfin ce qu’il n’attendait plus.
C’est un magnifique chemin, l’apprentissage de la simplicité. Hesse nous plonge dans une Inde fascinante, aux multiples visages, empreinte tout autant de spiritualité que de matérialisme. A chaque étape de l’évolution de Siddhartha, on se demande quelle sera la suivante, impatient de connaître son cheminement, et par là même, sans doute, la recette du bonheur.
Mais Siddhartha refuse toutes les doctrines, et préfère écouter l’eau couler. Ça me plaît. Superbe.
SOUVENIRS…
Oh ! Votre billet me renvoie plus de 20 ans en arrière….
J’avais dévoré ce livre ! Et dans la foulée, lu pratiquement tout Hesse.
Tiens ! Je vais le ressortir !
Un bon roman suivi d’une sieste peinard dans l’herbe fraîche… Ah la la, le pied !
Je ne connaît pas les ouvrages d’Hermann Hesse et cette chronique donne envie de me rendre au plus vite chez le libraire.
Merci Anne.
Sid.
Bancalou : ça me paraît une idée quelle est bonne.
PAT : alors ? c’est fait ?
Coucou Anne,
c’est pareil pour moi, mon livre de chevet il y à bien une vingtaine d’année, qui m’a donné ensuite l’envie de découvrir les autres livres d’Hermann Hesse. Je vais peut-être le relire un de ces jours.
Bisous.
Siddhartha
James : ah je pense que si j’avais lu ça à 16 ans, j’aurais sauté partout en hurlant à la révélation. Mais bon, je suis une vieille croutonne maintenant, j’ai « juste » trouvé ça très beau Merci de ta visite !
Je l’ai entre les mains et j’ai hâte de le découvrir…