Chronique livre : La ligne verte

de Stephen King .

J’avais versé un torrent de larmes devant le film. Voilà, ça c’est dit. Et j’ai pioché le livre un peu au hasard dans ma pile à lire, dorénavant regroupée au sein d’une seule étagère qui déborde. Plutôt une bonne surprise pour ce bouquin boulotté à la va-vite. Publié sous forme de feuilleton, le livre, visiblement non remanié pour sa publication en un volume unique, pâtit un peu de cette forme initiale. Les débuts de chapitres, résumant les éléments clefs précédents sont, du coup, un peu lourds et répétitifs. Mais c’est un détail. King se révèle un vrai maître du suspense, annonçant les évènements sans les dévoiler, semant des petits cailloux qui semblent complètement décalés, et qui trouvent leur place progressivement. Tout ça est vraiment pas mal mené, d’autant plus que les personnages sont particulièrement bien écrits, sans angélisme, mais avec un bel humanisme. Les aller-retours entre passé et présent sont judicieux, le narrateur, plongé dans ses souvenirs ne peut s’empêcher de les projeter dans son présent. Agréable donc, plein de surprises, la petite larme de rigueur à la fin et tout et tout. What i needed.

16 réflexions au sujet de « Chronique livre : La ligne verte »

  1. Une souris verte…

    Elle est trop trop trop mignonne ta souris, ça progresse, ça progresse puis tu n’es pas la seule à avoir chialé ! John Caffey M’sieur comme le café sauf que ça s’écrit pas pareil, snif !

  2. La suite…

    Laetitia : tu veux connaître le prochain ? mais y’aura plus de surprise après ! J’ai commencé un Stevenson, court. Pour alterner

    Philippe : tu rigoles ! j’atteins le max de mes capacités là, langue coincée entre les dents et tout ! Merci

  3. King c’est toute l’habileté d’un commerçant de mots allié à la qualité d’un vrai faiseur d’histoires et créateur de mythes. Ses livres laissent rarement indifférents. Un roman-feuilleton dans la lignée des grands du 19ème dommage qu’il n’ait pas eu le courage de le modifier avant sa sortie en volume unique.

  4. en ce moment je lis « Loin d’eux » un petit roman de Laurent Mauvignier chez Minuit, un long monologue intérieur qui circule de personnage en personnage incapables de se comprendre et de comprendre pourquoi leur fils s’est suicidé.  » la force du murmure et la puissance du cri »

  5. … Oui, c’était un beau de challenge de sa part de rendre un gros chapitre tous les quinze jours… Finalement un beau bouquin. (moi, je trouve pas ça dommage qu’il l’aie pas modifié…)
    Et puis la mise en image est -pour moi- super fidèle au roman-feuilleton. Voui, le tout est magistral !
    (mais the masterpiece reste shining, film et bouquin, pour moi…)
    Donc bref. Bonne journée!

  6. King.

    Lasiate : c’est un bon faiseur, dommage qu’il n’ait pas une plus belle écriture. Loin d’eux, oui, c’est magnifique, je l’ai d’ailleurs critiqué là : http://racines.canalblog.com/archives/2007/01/27/3815736.html

    Thierry B : j’essaie, même si pour le Périgord, il risque d’y avoir de moins en moins d’images… Merci de ta visite.

    Adré : ouais mais faut être honnête c’est une grosse machine hollywoodienne efficace. Mais bon, ça marche.

    Le Libraire : Salut aussi. Tu fais le tour des blog avec « Salut,… » ? monsieur le conseiller ?

    Aline : j’avoue, j’ai bêtement marché.

    Miss75 : bon là je critiquais le livre hein

    Phrensswa : je suis vraiment pas une spécialiste de King, beaucoup me sont tombés des mains. J’avais adoré Simetierre, et Jessie. Le reste, je n’ai que des souvenirs ultra light. Mais Shining, le film, clairement un chef d’oeuvre.

    Stéphanie : de vraies midinettes on est.

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