de Joseph Conrad.
Plus d’un mois pour venir à bout de ce pourtant assez modeste roman (500 pages), autant vous dire que je n’ai pas eu la lecture féroce. Je suis passée complètement à côté de ce chef d’oeuvre de la littérature, le livre me tombant des mains toutes les deux pages environ. Je m’imaginais Lord Jim en roman d’aventures fougueux et échevelé, c’est un roman psychologique pointu. J’ai eu la même impression en lisant l’Idiot et en visionnant Le premier venu, l’impression d’être psychologiquement inapte et manquant singulièrement de finesse pour comprendre les tourments du personnage. Le narrateur nous conte l’histoire à partir de son vécu, et des témoignages directs et indirects qu’il a pu collecter sur le pauvre Jim. L’ensemble m’a paru décousu, très difficile à suivre, semé d’indices qui annihilent tout suspense potentiel. Impossible de m’intéresser à ces errements d’une conscience tourmentée. Je suis trop basique. Je préfère m’arrêter là avant de me faire lyncher. Ah et j’ai commencé un Philip Roth, et je revis.
Tu comprends mieux pourquoi mes lectures s’arrêtent aux polars maintenant.
Mouais.
Didier : ah ben non, y’a pas que des polars quand même, Didier, voyons !
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S’avouer vaincue devant un livre est la marque d’une grande intelligence
Lord Jim.
Laetirature : oui oui, je m’avoue modestement vaincue, je suis passée complétement à côté. Je ne sais pas si c’est une marque d’intelligence, mais bon. Reste que je me suis bien em… ennuyée en lisant ce bouquin. Dommage.