La Pêche à la Truite en Amérique
suivi de
Sucre de Pastèque
de Richard Brautigan
La Pêche à la Truite en Amérique fait partie des bidules dont on ne sait trop comment ils ont réussi à se faufiler jusqu’à l’imprimerie.
Succession de très courtes nouvelles, La Pêche nous entraîne dans un univers absolument indescriptible, absurde et surréaliste. Impossible de vous raconter une quelconque intrigue, on est dans la petite touche, le détail loufoque, l’absurde quotidien. Ici, on peut acheter des bouts de ruisseau en vrac dans une droguerie (les animaux sont en option), on s’éclaire à l’huile de truite mélangée au sucre de pastèque.
Poétique et doux, on finit par se dire que Brautigan était un vrai naïf. Etonnant, non ?
Brautigan est à mon avis l’un des plus beaux poètes du XXe siècle. Je rêve de le lire dans le texte, ça doit être encore plus magique. Je suis une fan absolue. Tu as lu les « mémoires sauvés du vent », ou bien « la vengeance de la pelouse » ?
Poète
Mirza : Ah ben ça doit se trouver assez facilement dans le texte, je suppose. Je ne pense pas que ce soit très difficile à lire. M’enfin, je peux me planter. Non, pas lu les titres que tu me cites, celui là était mon premier Brautigan. Pas le dernier j’espère
Bon alors je te conseille les « mémoires » d’abord. C’est un roman.
Un autre roman, « un général sudiste de big sur », vraiment bien aussi, mais j’ai un faible pour les « mémoires sauvés du vent » quand-même. J’adore comment il manie les mots, comment il en fait des images, des friandises.
Et « la vengeance », ce sont des nouvelles que j’adore.
Je note
Mirza : je note, je note, ça viendra s’ajouter aux 2775 volumes sur ma pile à lire