Chronique théâtre : Flexible, hop hop !

d’Emmanuel Darley.


Encore plus flexible en cliquant dessus.

Il faut croire que le monde du travail est une source inépuisable d’inspiration pour les auteurs de théâtre contemporain. Après avoir lu, relu, écouté et réécouté l’indispensable « L’entretien » de Philippe Malone, voici que je découvre le « sautillant et klanguien » Flexible, Hop hop ! d’Emmanuel Darley. Le registre est ici en apparence plus léger, mais le fond est le même. Dureté du monde du travail, conjoncture, abrutissement, délocalisation, évolution d’une société vers le monde du faux et du virtuel.

Un et Deux sont ouvriers chez Interklang, une usine internationale de Klang (cherchez pas, c’est barré), c’est-à-dire que toute la journée, ils font Klang en cadence. Mais voilà, la conjoncture, vous comprenez, ils se trouvent licenciés.

La pièce est absolument tordante, absurde et sous son aspect foufou distille un humour noir et désespéré. La société part en sucette et le monde marche sur la tête. Ici, l’ANPE se nomme « la pépinière » (peu fertile), le représentant de la culture est « Monsieur de », et la pauvre Denise pète les plombs à force de Klanguerie. Bref, un moment loufoque, poilant et méchamment intelligent.

A savourer. Vous pouvez l’acheter par exemple.

Klang.

Un peu plus de Darley pas ici.

6 réflexions au sujet de « Chronique théâtre : Flexible, hop hop ! »

  1. Flexible.

    Laetirature : c’est beaucoup de plaisir, et puis on peut mettre tout ça en scène dans sa tête, moi ça m’éclate

    Didier : pas vu au théâtre, lu dans un livre. Tu sais le truc avec une couverture et des pages dedans ?

    Chris : my bathroom is scary ? oh my Goooood

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