Impossible, impossible de ne retenir que dix titres parmi toutes les merveilles lues (et pas forcément chroniquées) en 2016. Et pourtant. Après une lutte acharnée contre moi-même, voici donc les dix (arghhhh) titres du classement Racines : les indispensables 2016. Privilège aux textes, même imparfaits, parfois un peu mal fichus et pas très bien coiffés, mais qui ont chamboulé mes émotions et dont j’ai conscience qu’ils ont, quelque part, modifié quelque chose dans la façon dont je perçois le monde. Par ordre plus ou moins chronologique de lecture, tiens, pour changer.
Peindre, pêcher et laisser mourir de Peter Heller (Actes Sud)
Prendre dates de Mathieu Riboulet et Patrick Boucheron (Verdier)
La jeune épouse d’Alessandro Baricco (Gallimard)
Fabrication de la guerre civile de Charles Robinson (Seuil)
Toutes les femmes sont des aliens d’Olivia Rosenthal (Verticales)
Last love parade de Marco Mancassola (La dernière goutte)
Hiver à Sokcho d’Elisa Shua Dusapin (Zoé)
Les nouvelles métropoles du désir d’Eric Chauvier (Allia)
Le garçon de Marcus Malte (Zulma)
Watership down de Richard Adams (Monsieur Toussaint Louverture)
A noter que 2016 fût un grand cru, et que j’aurais aussi pu tout aussi bien mentionner Ali Zamir, Jean Echenoz, Mariette Navarro, Garth Risk Hallberg, Joseph Boyden, Jean Cagnard, Andréas Becker, Nicole Caligaris, Helen McDonald, Jonathan Swift, Jim Harrison, Živko Čingo, Emma-Jane Kirby, Laura Kasischke, Eric Pessan…